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Gros Bisous d'Adriana - PARTIE 2 
 
 
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EPISODE 33 - PARTIE 2 - GROS BISOUS D'ADRIANA

 
 
 
 
Amicalement et Fraternellement, Emilien Casali (Auteur) 
casali.emilien@wanadoo.fr 
 
 
 
 
Tous mes remerciements aux élèves de Madame Maria Miflor pour leur participation au concours "ROBERTO EN HIVER" 2013  
Alexandra Taru, Alina Vilceanu, Bianca Muscalagiu, Erika Dracu, Roxana Dragu, Ionut Lascau, Ana Maria Burada, Emilia Preda, Alexandra Iovan, Andrei Baranescu, Aurelia Voican,  
 
 
 
 
Tous mes remerciements aux élèves de Madame Mariana David et ses deux collègue(Manuela Deaconu et Laura Alexe) pour leur participation au concours "ROBERTO EN HIVER" 2013  
Andreea Danalache, Ariana Furnea, Duminica Alexandra, Gabriela Vaduva,  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 5 
 
Quelques secondes plus tard…  
 
Roberto est toujours endormi sur le lit… 
 
Soudain, apparaît le visage de Butterfly Rose dans l’écran de l’ordinateur…  
 
 
 
 
 
BUTTERFLY ROSE, dans l’écran de l’ordinateur 
Ohé, Roberto, Ohé ! Il faut se réveiller, mon coco… le jour est venu de communiquer le résultat du concours « Vive les vacances de Noël »…  
 
Roberto (toujours endormi sur le lit) ne réponds pas…  
 
BUTTERFLY ROSE, dans l’écran de l’ordinateur 
Réveillez-vous, mon ami, nous sommes en liaison direct avec Roumanywood…  
 
Roberto (toujours endormi sur le lit) ne réponds pas…  
 
BUTTERFLY ROSE, dans l’écran de l’ordinateur, porte la voix 
Les professeurs s’impatientent devant leur ordinateur !  
 
Roberto (toujours endormi sur le lit) ne réponds pas…  
 
BUTTERFLY ROSE, dans l’écran de l’ordinateur, sort sa baguette magique  
Je crois bien qu’il va falloir employer la manière forte ? (Butterfly Rose sort de l’écran et secoue Roberto) Debout, Roberto !  
 
Roberto (toujours endormi sur le lit) ne réponds pas…  
 
BUTTERFLY ROSE, sa baguette magique à la main, secoue Roberto 
Secoue-toi, Roberto, secoue-toi !  
 
ROBERTO 
Je dors. Repassez plus tard, s’il vous plait.  
 
BUTTERFLY ROSE, sa baguette magique à la main 
Ouf ! Il a bougé ses lèvres ! Ce n’était pas trop tôt !  
 
ROBERTO 
Que se passe-t-il ? Qui est là ?  
 
BUTTERFLY ROSE, sa baguette magique à la main 
C’est moi, Butterfly Rose ! Tu m’as déjà oublié, Roberto ? Bon, allez , allez ! Tu veux bien te bouger du lit !  
 
ROBERTO 
Je suis fatigué. Laisse-moi dormir, s’il te plait.  
 
BUTTERFLY ROSE, sa baguette magique à la main 
Dépêche-toi, ça presse ! On n’a pas que ça à faire. 
 
ROBERTO, sursaute 
Qui ? Que ? Quoi ? C’est quoi ce délire ?  
 
BUTTERFLY ROSE, sa baguette magique à la main 
Ton devoir te rappelle.  
 
ROBERTO, reste allongé 
Ces temps-ci, je ne suis pas opérationnel… je suis en vacances. (Il baille) 
 
BUTTERFLY ROSE, sa baguette magique à la main 
Il va falloir que tu laisses tes vacances jamaïcaines de coté. Une mission importante t’attend. Tu dormiras une autre fois. 
 
ROBERTO 
Mais que fais-tu dans ma cabine, jolie poupée ? 
 
BUTTERFLY ROSE, secoue sa baguette magique  
Tu pensais qu’on t’avait oublié !? C’est loupé !  
 
ROBERTO 
Que veux-tu au juste ? 
 
BUTTERFLY ROSE, secoue sa baguette magique  
Et maintenant, ouvre grand les yeux, Roberto ! Je crois bien que tu as reçu de la visite ?! 
 
ROBERTO 
Comment ça ? 
 
BUTTERFLY ROSE, secoue sa baguette magique  
Les vainqueurs du concours ont une surprise à te faire. 
 
ROBERTO 
Quel concours ? 
 
BUTTERFLY ROSE  
Je te signale que ça fait deux mois que les élèves de Roumanywood t’adressent des Nouvelles dans ta boite E .mail. N’oublie pas que tu as lancé le concours « Vive les Vacances de Noël » en janvier dernier.  
 
ROBERTO 
J’ai complètement oublié ce concours. Heureusement que tu es là pour me le rappeler, Butterfly Rose.  
 
BUTTERFLY ROSE, fait apparaître une enveloppe dans les mains de Roberto à l’aide de sa baguette magique  
Il n’est jamais trop tard pour bien faire, mon ami. « Le moment est venu de découvrir les Nouvelles des vainqueurs. »  
 
ROBERTO, l’enveloppe à la main 
De quoi s’agit-il ? 
 
BUTTERFLY ROSE, la baguette magique à la main 
Ouvre l’enveloppe ! Il s’agit de ton amie Dorina Belleplume de Tandarei qui te donne de ses nouvelles.  
 
ROBERTO, ouvre l’enveloppe  
Ça me fait plaisir de la retrouver dans l’aventure. Je me souviens très bien d’elle. A la fin de l’automne dernier, c’est elle qui clôtura le concours « Vive les vacances d’été » qu’elle remporta « ex aequo » avec d’autres élèves de Roumanywood… 
 
BUTTERFLY ROSE, la baguette magique à la main 
« Le pays où les enfants croquent la vie joyeusement! » Cette fois-ci, c’est elle la première a remporter le concours « Ex aequo » avec d’autres vainqueurs qui t’ont également adressés des Nouvelles que nous allons pouvoir apprécier ensemble.  
 
ROBERTO, lit la nouvelle de Dorina Belleplume à haute voix  
« Cher Roberto, 
C’est comme si des siècles entiers étaient entrés dans mes mains et m’avaient forcé à ne t’écrire aucun mot pendant des semaines, pendant cinq mois. 
 
C’est bizarre comme le stylo s’arrête lorsqu’on essaye de dire quelque chose, comme les pages restent blanches même si on veut les remplir avec des sentiments et comme le vent est responsable pour tout et parce qu’il souffle du silence dans les chansons et efface les souvenirs. Aujourd’hui, même si j’ai pleuré, j’ai reçu en retour mes chansons et mes souvenirs. Je suis leur seule mère, leur seule maison. Quel genre de parent serais-je si je ne les possédais pour jamais? 
 
Mon bon ami, je suis sûre que tu me comprends le mieux. Je suis certaine que toi aussi, tu as passé pareils moments et que tu comprends l’angoisse qui m’accablé aujourd’hui.  
 
Durant ces vacances d’hiver, il a fait froid, mais je suis très heureuse parce que la neige cachait mes pas trop confus. J’ai eu beaucoup de temps pour analyser mes erreurs et mes réussites. D’abord, je voulais être capable de construire une voiture du temps. Cette idée m’a brûlé l’esprit pendant quelques temps, quand une nuit, quelque chose se produisit soudainement et qui changea mes impressions. 
 
J’ai pleuré. Un ange est venu me voir. Il m’a demandé pourquoi j’étais triste. « Je veux revenir sur le passé », lui ai-je dis. « Eh bien, efface tes larmes », me répondit-il. La lune était pleine. J’étais devant un miroir et j’ai regardé avec étonnement mon visage innocent. J’avais 15 ans. Comment était-ce possible ? J’étais dans la même maison mais avec une odeur de peinture fraîche. J’ai regardé dans le calendrier : 20 Décembre 2007. Je n’en croyais pas mes yeux. « Mon plus grand souhait s’est réalisé », pensais-je. J’étais si heureuse… j’ai commencé à sourire, puis je me suis rendue à pied dans l’oeil des étoiles. 
 
Les jours passaient et je ne faisais aucune erreur. J’étais seule et silencieuse, j’évitais le mauvais entourage. J’écrivais beaucoup mais sans la moindre intensité, je parlais bien mais sans profondeur et je me comportais avec politesse mais sans respect pour moi-même. Je ne savais pas qui j’étais, je ne connaissais pas le contour de ma personnalité, tout le monde m’admirait, mais j’étais malade. Oui, moi, j’étais malade. 
 
Une nuit, dans mon sommeil, j’ai rêvé de deux yeux bleus. Je me suis alors réveillée en sursaut, je me suis souvenue d’André. Tu te souviens d’André, n’est-ce pas ? Alors, j’ai pris le téléphone et je l’ai appelé. Nous nous sommes rencontrés à la gare, comme toujours. Au début j’étais très heureuse. Mais avec le temps, notre relation changea de ton. On ne se soutenait plus vraiment. Alors, ce qui devait arriver arriva, notre histoire finit par atteindre son apogée. J’ai pleuré. Pourquoi ? Parce que je voulais conserver le présent avec les décisions favorables ou défavorables, j’acceptais toutes les larmes du passé pour le sourire du présent, j’acceptais toute l’antipathie du monde pour l’amour d’André… Que signifient les lauriers de la victoire quand la couronne du coeur a craqué ? Que signifie la fleur d’admiration quand elle est pleine avec la rosée de la solitude ? Que signifie le sourire du monde pour les larmes de ton amour ? Rien. 
 
Quand le véritable amour ne fleurit pas sur le champs, la vie est une mauvaise herbe sèche. 
 
J’ai pleuré. L’ange est revenu me voir. Il m’a demandé pourquoi j’étais triste. « Parce que je veux revenir dans le présent », lui ai-je répondu. « J’espère que tu as appris ta leçon. Efface tes larmes! »- dit-il. 
 
La matinée était froide et mon sourire faisait fondre toute la neige. Je regardais le téléphone. J’avais un message envoyé par André. « Je sais qu’il fait froid mais tu me manques trop. J’ai pris le train pour te rejoindre. Je t’attends dans la gare. Je t’aime ». Quand je l’ai revu, j’ai finalement compris ce qui était vraiment important pour moi. L’important n’est pas ce que les autres pensent, ce que les autres veulent, mais ce que nous voulons vraiment, et c’est cela avant tout qui devrait avoir la priorité.  
 
Pendant ces vacances d’hiver, en compagnie de mon petit ami, j’ai enfin découvert que le véritable amour a des patins. Je ne serai jamais déçue pour mes erreurs, parce qu’elles ont fait ce que je suis aujourd’hui.  
 
J’attends ta réponse car, même si la pensée du monde ne signifie rien, tu es spécial pour moi. Mon cher ami, tu me manques tellement ! Ecris-moi si tu trouves un peu de temps pour moi. Au revoir. Ton amie, Dorina. 
(Nouvelles N°60 de Mademoiselle Dorina Serban. Lycée Théorique Paul Georgescu, Tandarei, Roumanie. Prof. Giovana Dinca - Fait à Tandarei, le 24 février 2010) 
 
 
FIN DE LA SCENE 5 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 6 
 
La sirène de la locomotive retentit : « Tchouf-tchouf ! » 
 
ROBERTO, lance la Nouvelle de Dorina en l’air  
« Bonne chance en amour, Dorina Belleplume ! »  
 
La Nouvelle de Dorina se transforme en papillon arc-en-ciel… 
 
BUTTERFLY ROSE, remue sa baguette magique qui ouvre la fenêtre  
« Et que les étoiles éclairent ton chemin, ma fille ! »  
 
Le papillon arc-en-ciel s’envole par la fenêtre… 
 
ROBERTO 
Quelle est la Nouvelle suivante, Butterfly Rose ? Ton petit jeu commence à me plaire.  
 
BUTTERFLY ROSE, frappe sur le chapeau noir de Roberto avec sa baguette magique  
« Soulève ton chapeau, Roberto et la seconde Nouvelle apparaîtra sous tes yeux ! »  
 
ROBERTO, soulève son chapeau 
« Magique ! » 
 
Un papillon arc-en-ciel sort du chapeau et se pose sur le sol…  
 
Le papillon prend l’apparence de Roxana Belleplume 
 
ROXANA BELLEPLUME (enfant papillon arc-en-ciel), tourne autour de Roberto 
Bonjour, les amis ! Je m’appelle Roxana Belleplume ! Devine un peu ce qui m’amène ici, Roberto ? 
 
ROBERTO, la salue avec son chapeau 
Je présume que tu es venue me parler de tes vacances de Noël, Roxana Belleplume. Je suis très enchanté de faire ta connaissance ! J’ai hâte d’entendre ta Nouvelle de ta propre bouche. 
 
 
ROXANA BELLEPLUME (enfant papillon arc-en-ciel), tourne autour de Roberto 
« Cher Roberto,  
Comment vas-tu ? J’ai entendu dire que tu étais en vacances. J’espère que tu vas très bien. 
 
Quant à moi, je ne sais pas comment commencer mon récit sur ma belle histoire d’hiver… c’était comme un rêve. 
 
J’attendais beaucoup les vacances d’hiver qui ont été vraiment superbes. J’ai fait des bonshommes de neige et de la luge. Je suis allée en Belgique pour skier… mais j’avais le sentiment que quelque chose manquait. 
 
En effet, les arbres avaient l’air tristes sans leurs feuilles et les bourgeons commençaient à sortir. 
 
La nature semblait se reposer en attendant le printemps. 
 
Les oiseaux avaient disparus. Voilà pourquoi j’ai été stupéfaite quand j’ai vu dans le parc un petit oiseau à peu près congelé. Je l’ai pris dans ma maison. J’ai remarqué à quel point il voulait vivre. Je me souviens que je lui ai donné à manger et je l’ai serré contre mon coeur pour lui donner un peu de chaleur et d’amour. 
 
Pendant la période de froid, je l’ai gardé dans ma maison et, lorsqu’il fut en parfaite santé, je l’ai laissé s’envoler vers les pays chauds. 
 
J’étais heureuse tout en pensant à la reconnaissance et à l’amour des oiseaux. Il y a des contes de fées où les oiseaux offrent des plumes à ceux qui leur sauvent la vie. 
 
J’espère qu’au printemps prochain, mon petit oiseau viendra à ma fenêtre et qu’il m’offrira une plume fantastique avec laquelle je t’écrirai dorénavant ! A bientôt, Roxana. Est-ce que tu aimes les oiseaux ? Lesquels ? »  
(Nouvelles N°59 de Mademoiselle Truşcă Roxana,VII-e A, Collège Ştefan Velovan – Professeur : Maria Miflor - Fait à Craiova le 22 février 2010) 
 
La sirène de la locomotive retentit : « Tchouf-tchouf ! » 
 
ROBERTO  
« Que les oiseaux remplissent de joie ta maison, Roxana Belleplume ! »  
 
BUTTERFLY ROSE, remue sa baguette magique qui ouvre la fenêtre  
« Et que les contes de fées te soient doux, ma fille ! »  
 
 
Roxana Belleplume (enfant papillon arc-en-ciel) fait une révérence à Roberto et Butterfly Rose, puis s’envole par la fenêtre…  
 
ROBERTO, frappe dans ses mains 
Au suivant !  
 
BYTTERFLY ROSE, secoue sa baguette magique 
Troisième vainqueur du concours « Vive les Vacances de Noël !!! »  
 
LORIN BELLEPLUME (enfant papillon arc-en-ciel), frappe à la porte  
Toc ! Toc !  
 
ROBERTO 
Qui va là ?  
 
LORIN BELLEPLUME (enfant papillon arc-en-ciel) 
Si tu m’ouvres la porte, je te dirai qui je suis et je te donnerai de mes Nouvelles. Toc ! Toc !  
 
ROBERTO 
Qui va là ?  
 
LORIN BELLEPLUME (enfant papillon arc-en-ciel), frappe à la porte  
C’est moi, Lorin Belleplume ! 
 
ROBERTO 
Entre, mon garçon, entre ! « Il n’est pas nécessaire de tirer la chevillette, le méchant loup est parti aux oubliettes. »  
 
Lorin Belleplume (enfant papillon arc-en-ciel), entre dans la cabine et se pose sur l’épaule de Roberto 
 
Eh bien, quelles sont les Nouvelles, Lorin Belleplume ?  
 
 
LORIN BELLEPLUME (enfant papillon arc-en-ciel), sur l’épaule de Roberto 
« Cher Roberto,  
J'ai passé les vacances d'hiver comme d’habitude, c’est-à-dire en allant de maison en maison avec mes amis pour chanter des cantiques de Noël. Je ne suis pas resté beaucoup à la maison et ma mère n’a certainement pas été enchantée. 
 
Quelques jours avant Noël, mes amis et moi, nous avons appris des chants de Noël et la veille de Noël, nous sommes allés nous promener aux alentours de 1 heures. Ce soir-là, j’ai quitté la maison avec 3 amis, puis nous sommes passés à 6, et 13 pour finir. Notre groupe a pris forme un peu comme une boule de neige qui enfle au fur et à mesure qu’on l’enroule dans la neige. 
 
Nos chants de Noël folkloriques sont très intéressants, le sujet principal est la naissance de Jésus Christ et la joie que cette nouvelle nous fait. On trouve également dans le folklore roumain des chants qui ne s’apparentent pas seulement avec Noël, ces sont de vraies allégories. On parle, par exemple, d’un berger très vieux (comme le temps) qui soigne ses moutons quelque part sur un sommet de montagne, il s’agit des symboles de la Bible, mais aussi des traditions roumaines. Le berger est un personnage très ancien qui occupe une place particulière dans le cœur des roumains. 
 
Le Jour de l'An a été excellent. Avec mes amis, j'ai fait la fête et c’était super ! On a joué de la musique et on s’est bien divertis. A bientôt Lorin ! 
(Nouvelles N°57 de Monsieur Maris Lorin, VIII-ième B, Liceul Sportiv Alba Iulia - Prof. Onita Viorica - Fait à Alba Iulia, le 21 février 2010) 
 
La sirène de la locomotive retentit : « Tchouf-tchouf ! » 
 
ROBERTO  
« Que l’étoile du berger brille toujours au dessus de toi, Lorin Belleplume ! »  
 
BUTTERFLY ROSE, remue sa baguette magique qui ouvre la fenêtre  
« Et que les chants de Noël t’accompagnent jusqu’au bout de la vie, mon fils ! »  
 
 
Lorin Belleplume (enfant papillon arc-en-ciel) fait une révérence à Roberto et Butterfly Rose, puis s’envole par la fenêtre…  
 
 
FIN DE LA SCENE 6 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 7  
 
ROBERTO, frappe dans ses mains 
Je peux aller me coucher maintenant, Buterfly Rose ?  
 
BUTTERFLY ROSE, remue sa baguette magique qui ouvre la fenêtre  
Pas encore, mon ami ! La soirée ne fait que commencer !  
 
Cinq papillons arc-en-ciel surgissent par la fenêtre en hetant de la poudre magique dans la pièce : (Brandusa Belleplume, Alina Belleplume et Andrei Beleplume, Crina Belleplume et Ioana Belleplume)  
 
 
BRANDUSA (Papillon arc-en-ciel), jette de la poudre magique dans la pièce 
« Cher Roberto, c`est le dernier jour d`école. 
 
La cloche a sonné et devant l`école c`est ma mère qui m`attend pour me faire une belle surprise : mes parents et moi irons bientôt dans une belle station de montagne où je pourrai faire du ski. Enfin, mon rêve va devenir réalité, ce rêve que j’avais depuis si longtemps en tête. 
 
Nous voilà dans la voiture en direction des montagnes. De mon coté, je pense déjà à mon programme pour les jours suivants.  
 
Arrivée là-bas, j`ai rencontré beaucoup d’amis et j`ai lié aussi de belles et nouvelles amitiés. 
 
Chaque jour, je faisais du ski. Les soirées auprès de ma famille et de nos amis étant remplies de joie, chacun de nous racontait et écoutait de belles histoires devant la cheminée. 
 
Après une très belle semaine passée à la montagne, nous sommes rentrés à la maison où mes grands-parents m`attendaient pour aller ensemble à la campagne. Là, j`ai rencontré mes cousins et nous sommes allés chanter le Noël. 
 
Tout était mirifique, il neigeait de gros flocons. Tout était blanc et les étoiles brillaient dans le ciel. Noël sonnait comme des clochettes dans la voix des enfants, il y avait là une atmosphère sacrée. 
 
Le Noël a passé vite et les derniers jours de vacances, je les ai passés en aidant mes grands-parents aux travaux de la ferme. J`étais très heureuse de pouvoir les aider, ainsi je pouvais passer plus du temps avec eux. D’habitude, je n’ai pas le temps de les visiter, je suis occupée avec l’école et les entraînements sportifs (j’ai oublié de te dire que je fais de la natation). 
 
Même si les vacances ont été merveilleuses, le jour des retrouvailles avec mes copains de l’école était très attendu. 
 
Il ne faut pas oublier que le temps passe vite et que d’autres vacances se profilent, des vacances vertes, pleines de fleurs et de chants d’oiseaux. 
 
J’espère te lire bientôt ! Bisous Brândusa. » 
(Nouvelles N°54 de Cacovean Brândusa, VIII-ième B, Liceul Sportiv Alba Iulia - Prof. Onita Viorica - Fait à Alba Iulia, le 20 février 2010) 
 
 
La sirène de la locomotive retentit : « Tchouf-tchouf ! » 
 
ROBERTO  
« Que la ferme de tes grands-parents soit toujours un havre de paix pour toi, Brandusa Belleplume ! »  
 
BUTTERFLY ROSE, remue sa baguette magique qui ouvre la fenêtre  
« Et que l’amitié scintille toujours dans la cheminée, ma fille ! »  
 
Brandusa Belleplume (enfant papillon arc-en-ciel) fait une révérence à Roberto et Butterfly Rose, puis disparaît du lieu comme par l’effet d’une baguette magique…  
 
 
 
ALINA (Papillon arc-en-ciel), jette de la poudre magique dans la pièce 
« Cher Roberto, 
 
Comment ça va? Tes vacances se passent bien ? 
 
Je reviens avec une lettre parce que je veux te raconter un souvenir (ou rêve ?!) 
 
C’était le matin. J’ai ouvert de grands yeux. Je me suis rappelée que j’étais en vacances. J’aime bien les matinées d’hiver. Je suis rapidement descendue du lit. J’étais à la campagne, chez ma grand-mère .J’ai ouvert les fenêtres. Je n’ai entendu aucun bruit, aucun mouvement, aucun souffle de vent. La neige avait recouvert toute la nature. Je suis allée dans le jardin. J’ai commencé à courir dans la neige qui grinçait sous mes pas. Le duvet blanc était plein de milliers de petites étoiles mousseuses. La neige tombait comme dans les contes. Partout, des papillons étincelants dansaient paresseusement dans l’air. Tout à coup, un petit flocon de neige s’est arrêté sur ma main. Il était glacé. J’ai entendu « Bonjour ! ». J’étais stupéfaite. Je ne savais pas qui parlait. 
 
Bonjour ! », ai-je répondu. 
 
C’est moi, la « starlette » de neige qui te parle. Le petit flocon qui me regardait était pareil à une larme perle d’un enfant. 
 
Où vivez- vous ? Lui ai-je demandé. 
 
Je viens du haut des nuages de plomb qui laissent s’envoler les milliers d’étoiles comme moi, me disait elle. 
 
Je n’ai pas bien fait de lui répondre, parce que la petite étoile, en peu de temps, est devenue de la neige fondue dans ma main me laissant les yeux en larmes. 
 
Le lendemain, je suis rentrée chez moi et j’ai longtemps pensé à la belle « starlette ». 
 
J’ai appris quelque chose ce jour-là… Bien à toi et à bientôt ! Alina. » 
 
(Nouvelles N°44 de Constantin Alina, VII-e B, Colegiul National Stefan Velovan, Craiova, Roumanie - Professeur : Maria Miflor Fait à Craiova, le 17 février 2010) 
 
La sirène de la locomotive retentit : « Tchouf-tchouf ! » 
 
ROBERTO  
« Que les étoiles soient toujours au rendez-vous, Alina Belleplume ! »  
 
BUTTERFLY ROSE, remue sa baguette magique qui ouvre la fenêtre  
« Un grand bonjour au flocon de neige, ma fille ! »  
 
Alina Belleplume (enfant papillon arc-en-ciel) fait une révérence à Roberto et Butterfly Rose, puis disparaît du lieu comme par l’effet d’une baguette magique…  
 
 
ANDREI (Papillon arc-en-ciel), jette de la poudre magique dans la pièce 
« Mon cher Roberto,  
 
Salut mon ami et bonne année 2010 pleine de réussites, de joies et d’amour ! Je suis heureux d’apprendre que tu as eu de belles vacances. Je suis sûr que tu t’es senti très bien chez tes grands-parents... ils ont tellement d’humour et ils sont si bien pris en charge par leur famille. Je les aime.  
 
Pendant mes vacances, je me suis relaxé. J’ai aidé ma mère à la maison, je suis allé avec elle au marché. Pendant l’école, le temps ne me permet pas d’aider ma mère, c’est impossible à cause du peu de temps que je dispose qui est très précieux pour mes devoirs. Mais, lorsque j’ai plus de temps, je l’accompagne partout et j’en suis très enchanté. 
 
Au marché nous avons acheté des carottes, des pommes et pleins d’autres choses, des fruits et légumes délicieux. J’ai été très fâché quand, voulant acheter des pommes de terre, un vendeur a voulu tricher sur les prix. Ça, c’est impardonnable. 
 
Nous avons aussi acheté des fleurs pour ma grand-mère. Elle est aussi adorable et gentille que la tienne. Je lui ai rendu visite pour Noël. Elle aime les chansons de Noël. Sa chanson préférée est « Voici Noël ». Je suis resté là bas trois jours et après je suis retourné à Cluj-Napoca. Les chansons douces de grand-mère ont réjoui mon âme et mon cœur. 
 
Pour le Réveillon, je suis allé dans un village de montagne avec des amis chez une petite amie. L’air frais m’a donné une bonne humeur et les paysages étaient charmants. Je me suis relaxé et j’ai passé de très agréables moments. Nous aurions bien aimé skier, mais la neige a fondu. Alors, nous sommes restés à la maison. Nous avons également fait quelques visites dans les environs. Hélas, nous n’avons pas pu visiter les musées parce qu’ils étaient fermés. Après quelques jours passés là-bas, nous sommes revenus à Cluj-Napoca, l’école commencer le lendemain matin. 
 
C’est ainsi que j’ai passé mes vacances ! Je t’embrasse, Andrei. » 
(Nouvelles N°38 de Andrei Lupoian, XII-ieme B- Professeur : Liliana Derevici - Fait à Cluj-Napoca, le 8 février 2010) 
 
 
La sirène de la locomotive retentit : « Tchouf-tchouf ! » 
 
ROBERTO  
« Voici Noël, voici Noël et vive Noël de Andrei Belleplume ! »  
 
BUTTERFLY ROSE, remue sa baguette magique qui ouvre la fenêtre  
« Vive les jolies fleurs de Grand-Mère, mon fils ! »  
 
Andrei Belleplume (enfant papillon arc-en-ciel) fait une révérence à Roberto et Butterfly Rose, puis disparaît du lieu comme par l’effet d’une baguette magique…  
 
 
 
CRINA BELLEPLUME ((Papillon arc-en-ciel), jette de la poudre magique dans la pièce  
« Cher Roberto,  
 
J'écris ces lignes pour vous raconter mes merveilleuses vacances d’hiver. Je suis partie chez mes grands-parents. Tous les jours je faisais de la luge avec des amis. Chaque soir, je faisais un rêve. 
 
Le premier rêve a commencé comme ça : 
 
« Des fleurs de glace se sont étendues sur ma fenêtre. Je fermais les yeux et devant moi apparaissait un long champ couvert de perles brillantes. La voix du vent de l’hiver me murmurait son histoire à l’oreille. Le vent me fit entrer dans son royaume, le royaume des contes immortels. C’était extraordinaire ! Soudain, une pluie d'étoiles de flocons de neige est tombée du ciel. C’est alors que la fée de l’hiver m'a pris sur ses ailes diaphanes. C'était comme dans les contes que ma mère me lisait tous les soirs. La fée de l’hiver m’a présenté le pays où elle régnait. Elle fit un signe de la main à un essaim de papillons blancs qui nous entourait. Les flocons d’étoiles ont commencé à voler. Ma grande surprise fut que les flocons avaient des ailes qui flottaient et dansaient. D’habitude, ma grand-mère me réveille avec une grande tasse de chocolat chaud au petit réveil. La Fée avait apporté son char magique et avait volé avec mes nouveaux amis. C'était tellement beau ! 
 
Je traversais le ciel avec mes propres ailes ! Je parcourais le ciel avec mes propres ailes. Après de longs vols, je parvins finalement dans un endroit merveilleux. C’était le Palace de la fée : un bâtiment de glace qui ressemblait à un miroir décoré par une toile d'araignée intelligente tissant des toiles blanches d’un blanc si brillant qu’il éblouissait vos yeux. Je marchais dans le palais de cristal en compagnie des flocons de neige, du vent et de la fée. C’était un endroit magique. Hélas, ce n’était seulement qu’un rêve. J’aurai tellement aimé que cette vieille histoire devienne réalité ! 
 
J'espère que mon rêve vous a plu et que les prochaines vacances d'hiver, nous les passerons enfin ensemble.  
 
Beaucoup de salutations à toi et aux tiens ! Avec amour, Crina » 
 
(Nouvelles N°23 de Crina Crisan, XI-ieme A- Professeur : Liliana Derevici - Fait à Cluj-Napoca, le 8 février 2010) 
 
La sirène de la locomotive retentit : « Tchouf-tchouf ! » 
 
ROBERTO  
« Vive le vent, vive le vent, vive le vent d’hiver, Crina Belleplume ! »  
 
BUTTERFLY ROSE, remue sa baguette magique qui ouvre la fenêtre  
« Vive la fée de l’hiver, ma fille ! »  
 
Crina Belleplume (enfant papillon arc-en-ciel) fait une révérence à Roberto et Butterfly Rose, puis disparaît du lieu comme par l’effet d’une baguette magique…  
 
 
 
IOANA BELLEPLUME (Papillon arc-en-ciel), jette de la poudre magique dans la pièce  
« Cher Roberto,  
 
Je ne pouvais plus attendre, il fallait absolument que je vous écrive pour vous raconter tout sur mes vacances d'hiver. Pour être honnête, j'ai eu le meilleur temps que je n’ai jamais eu. Notre souhait était que tout soit parfait et tout a été parfait. 
 
Je me souviens qu'un jour je vous ai parlé de mes chers amis Chantal et Coco, vous rappelez-vous ? Eh bien, nous avons finalement passé nos vacances ensemble, nous avons partagé de bons moments. Pour commencer, j'ai eu un temps merveilleux au « Paradis de l’hiver ». Vous savez de quoi il s’agit, n’est-ce pas ? Je vous en avais parlé à plusieurs reprises. Le Paradis de l’hiver est un endroit adorable au milieu de la montagne, quelque part dans les Alpes. Dans ce lieu, vous ne pouvez pas imaginer ce paysage à couper le souffle qui s’offre aux visiteurs. Un décor de rêve !... avec plein de la neige… une énorme couverture de sucre. Des flocons de neige fragiles descendaient lentement du ciel, d'un blanc pur, à l'instar des abeilles paresseuses blanches. Je n'avais jamais imaginé qu'un tel endroit merveilleux puisse exister sur notre planète. Tout était recouvert de blanc. Depuis le sommet de la montagne, on apercevait des chalets pittoresques avec leurs toits chargés de neige comme certaines petites lampes avec leurs phares allumés.  
 
Lorsqu’il a fait froid, nous nous sommes tous réunis dans la chaleureuse salle d’un confortable chalet. Il y avait dans cette salle de séjour une cheminée qui rendait l'atmosphère tout à fait romantique. C'est un véritable soulagement de savoir que nous avons un refuge accueillant en dehors de la neige laquelle commençait vraiment à tomber lourdement. 
 
Parfois, je me demandais ce qui se passerait si jamais la neige, qui recouvrait tout, nous conservait dans son blanc manteau. Ce ne serait peut-être pas si dur que ça !?... étant donné que le paysage et la féerie des lieux ressemblaient à l’atmosphère d’un conte, ce qui valait vraiment la peine.  
 
Nous sommes restés dans les Alpes pendant sept jours et je peux dire que ces jours ont été les meilleurs de mes vacances. En dehors de notre voyage à la montagne, je dois mentionner l’étonnant dîner de Noël au moment où toute la famille s’est réunie. L'une des meilleures nuits de l'année venait de s'écouler avec tous les cadeaux sous le sapin de Noël, la joie et le bonheur de notre belle et grande famille. Tant il est vrai que les jeunes et les vieux cantiques chantés en chœur pendant toute la nuit ont été ravis par la nourriture délicieuse et l'atmosphère magique de la célébration de Noël.  
 
Je m’arrête d'écrire parce que ma mère insiste pour que j’aille faire les courses. Je ne peux pas attendre votre lettre. 
 
S'il vous plaît, faites-moi savoir comment vos vacances se sont passées. Avez-vous eu de bons moments comme ceux que j’ai savourés ? Baisers, Chloé. » 
 
(Nouvelles N°19 de Ioana Goia XI-ieme A- Professeur : Liliana Derevici - Fait à Cluj-Napoca, le 8 février 2010) 
 
La sirène de la locomotive retentit : « Tchouf-tchouf ! » 
 
ROBERTO  
« Vive le paradis de l’hiver, Ioana Belleplume ! »  
 
BUTTERFLY ROSE, remue sa baguette magique qui ouvre la fenêtre  
« Que la montagne est belle, ma fille ! »  
 
Ioana Belleplume (enfant papillon arc-en-ciel) fait une révérence à Roberto et Butterfly Rose, puis disparaît du lieu comme par l’effet d’une baguette magique…  
 
 
FIN DE LA SCENE 7 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 8  
 
Butterfly Rose s’est envolée par la fenêtre entre temps… 
 
ROBERTO 
D’après mes calculs, le compte est bon, Butterfly Rose… nous avons eu droit à 8 Nouvelles. (Un temps) Je te parle, Butterfly Rose, tu m’entends ? Où es-tu ? Réponds-moi, s’il te plait !  
 
 
LA VOIX DE ADI BELLEPLUME (Papillon arc-en-ciel) , à l’intérieur du chapeau noir de Roberto 
N’insiste pas, Roberto, Butterfly Rose s’est envolé par la fenêtre.  
 
ROBERTO 
Elle est partie sans me dire au revoir. Ce n’est pas grave. Le concours est achevé. Nous n’avons plus besoin de sa baguette magique. 
 
ADI BELLEPLUME (Papillon arc-en-ciel) , soulève le chapeau noir de Roberto  
Ce n’est pas encore tout à fait terminé, Roberto. Il te reste encore 3 Nouvelles à découvrir ! 
 
ROBERTO, prend son chapeau dans les mains, laissant apparaître Adi Belleplume qui repose sur sa tête 
Youpi ! J’attends la suite avec impatience.  
 
 
 
 
 
 
 
ADI (papillon arc-en-ciel) , sur la tête de Roberto, fait apparaître une baguette magique 
« Cher Roberto,  
 
Je suis heureux que vous portiez à nouveau autant d’intérêt pour mes vacances. J'apprécie beaucoup le fait que vous avez partagé avec moi mes opinions de la lettre précédente. Dans votre lettre vous m'avez demandé au sujet de mes vacances d'hiver et je suis prêt à vous raconter beaucoup de choses pour vous éblouir.  
 
Pour commencer, mes vacances d'hiver ont été programmées une semaine plus tôt. Naturellement j'ai été très heureux d’apprendre cette nouvelle. Pour te dire la vérité, cette année je ne suis pas allé dans beaucoup d'endroits, il n’empêche qu’ils étaient toujours très bons, remplis par beaucoup de surprises. Comme chaque année j’ai participé au « Snow boarding » avec mes amis dans les montagnes de l'Himalaya. Comme je m’y attendais, c’était très beau. Le ciel clair et bleu, la neige blanche et paisible, l'air frais étaient merveilleux. La vue est tellement splendide que mes mots ne peuvent même pas la décrire.  
 
Ecoutez-moi maintenant, je vais vous dire à quel point je suis épris de ski chaque année et à quel point je découvre quelque chose de nouveau dans ce sport magnifique, même si le ski ne m'a rien apporté de nouveau cette année. 
 
C’est surtout à la maison que les choses magnifiques se sont produites. Il s’agit en partie de choses que vous connaissez déjà. Vous voyez déjà ce que je veux dire. J'ai effectivement rencontré une fille : « Tout était étonnant au sujet d’elle, de ses cheveux, noirs et longs, de son corps et de sa voix. Elle s’appelle Jane. Elle a fait mon bonheur pendant les vacances. J'ai même passé la nouvelle année avec elle dans un endroit appelé « Somesul Rece ». Nous étions dans une grande maison en compagnie d’une trentaine d’amis environ. Là, il y avait tout le confort souhaité : douches, réfrigérateur, salles avec beaucoup de lits, cuisine, etc. Ainsi je peux dire que nous n'avons manqué de rien au cours du séjour que nous avons passé là-bas. Nous avons passé 3 nuits dans la maison dans laquelle j’y ai vécus beaucoup de moments de joie avec tous mes amis et Jane. » 
 
« Ce fut les plus belles vacances d'hiver de ma vie. » 
 
« La seule mauvaise chose, c’est que deux jours après notre merveilleux séjour, nous avons dû retourner à l'école. » 
 
« En somme, c'étaient des vacances intéressantes que je suis content de vous raconter. Avec affection, Adi Pop. »  
(Nouvelles N°18 de Adi Pop, XI-ieme A- Professeur : Liliana Derevici - Fait à Cluj-Napoca, le 8 février 2010)  
 
ROBERTO  
« Vive l’Amour et vive Adi Belleplume ! »  
 
ADI BELLEPLUME (enfant papillon arc-en-ciel) , la baguette magique à la main, fait une révérence, puis se pose sur le sol… 
« N’en déplaise à Butterfly Rose,…moi aussi j’ai une baguette magique ! » 
 
ROBERTO  
Que comptes-tu faire avec, Adi Belleplume ? 
 
ADI BELLEPLUME, secoue la baguette magique qui ouvre la fenêtre 
Anca et Valentin sont venus nous faire un petit coucou !  
 
 
ANCA (papillon arc-en-ciel) 
« Cher Roberto, 
L'hiver est une très belle saison. Tout est blanc : les champs, les forêts, les villes sont transies de cette magie blanche. C'est très joli ! Surtout quand il fait du soleil et que la neige brille sous ses rayons bleus. Cette éblouissante blancheur bleuâtre m’a convaincue de t’avouer mon blanc amour pour la blanche écriture des neiges. Voilà une vraie métaphore filante ou, du moins, une somptueuse polyptote (je suis un petit peu fallacieux en voulant que tu partages mes chagrins d’avoir appris le roumain pour le bac). 
 
Comme tous mes amis, j'aime beaucoup l'hiver. D'abord parce qu'il y a la fête du Nouvel An et que tout le monde se réunit en famille pour une joyeuse tablée. On s'échange des cadeaux et on se souhaite du bonheur dans l'année à venir. 
 
 
Et enfin, ce sont les vacances. En hiver il y a beaucoup de loisirs. Les enfants jouent. Ils font un bonhomme de neige et construisent des forteresses avec la neige. Quel est le sport préféré des enfants? La bataille de boules de neige, bien sûr ! 
 
Moi, j'aime jouer au hockey. Cette année mes parents m'ont acheté de nouveaux patins et une crosse. Maintenant j'apprends à patiner sur la glace. Presque chaque matin, je passe des heures sur la patinoire jusqu’à ce que la lune nous couvre de son argent. 
 
Le soir, il y a beaucoup de monde sur la patinoire. Les gens glissent en couple ou en groupe. Il y a des jeunes et des personnes âgées. La patinoire est chiquement illuminée, la musique retentit et une lumière douce nous embellit. 
 
J’aime aussi prendre mes skis avec les bâtons et je vais dans le parc qui se trouve près du quartier où j'habite. Deux heures d’une belle promenade en ski, et je reviens à la maison, fatiguée et affamée, mais très contente ; c’est un peu comme si j’avais avalé des morceaux de soleil blanc en faisant la sieste sous les éclats de lumière, un bain chaud et embaumé d’où je sors comme Vénus des eaux dans le cliquetis des plus doux sons du monde... Me voici dans toute la splendeur de mes neiges intérieures dont l’épaisseur est mesurée par les cils des fées. 
 
Je vous embrasse avec toute ma pureté d’âme en souhaitant que les astres moussent de bonheur pour vous tout au long d’une vivace année 2010 ! »  
(Nouvelles N°3 de Anca Niculescu,XII-e,Collège National « Tudor Vladimirescu »,Târgu-Jiu. Professeur : Rodica Calota - Fait à Târgu-Jiu, le 20 janvier 2010) 
 
ROBERTO  
« Et la lumière fut pour Anca Belleplume ! »  
 
 
VALENTIN (papillon arc-en-ciel) 
« Cher Roberto, 
Personne n’est encore tout à fait convaincu que les neiges sont mauves, moi oui. Sur la terre jaspée de blanc, ces frêles étoiles s’épanouissent dans des piaillements métalliques sur les longs glissoires de l’hiver. 
 
Des miroirs de glace sont de telle manière que la gravitation s’empare de nos torses cambrés. Les plus adroits risquent même l’équilibre sur une jambe et adoptent la position accroupie. Le froid mordille les joues pourprées sur lesquelles le vent ballade les sphères de cristal gênés par les culbutes. Depuis trois jours, il tombe des flocons qui ressemblent aux papillons argentés qui voltigent avant de feutrer avec leurs soupirs moelleux la terre saupoudrée de mon jardin, tout en gardant, cependant, le fil avec la voûte grisâtre. 
 
Les rues sont devenues des immenses rubans ornés d’une peluche scintillante, ce qui m’a donné envie de bâtir quelque chose de ce trésor blanc. J’ai décroché cette couche immaculée, je l’ai roulée, mais tout croulait d’une fatigue blanche comme une maladie. J’ai travaillé six heures pour faire un bonhomme de neige de crise. Et j’ai produit une grande joie aux bambins qui ont éclaté de rire : voilà de quel chapeau s’est-il coiffé ! Je leur ai dit que c’est un chapeau magique et qu’il s’appelle Roberto des neiges et je suis très fier de lui. Il a résisté grâce à mes prières : les pluies ne l’ont pas détruit, elles l’ont recouvert d’un enduit vitrifié qui va si bien avec son regard affectueux. Je l’ai investi en chevalier en lui mettant sur les épaules un mantelet bleu, étoilé, car il faut lui conférer une certaine sobriété, l’âpreté douce et fière d’une amitié scellée depuis un laps de temps ! 
 
Il m’a glissé une petite phrase : tu vois, je ne suis pas si froid comme on le pense d’habitude, mon cerveau brûle d’idées, c’est pourquoi mon chapeau « toit » est si rouge, n’est-ce pas ? Si j’étais PYGMALION, lui ai-je répliqué, tu serais mon inséparable ami. Pourtant, il ne nous sépare que de quelques degrés Celsius et cette main en bois qui n’hésitera pas à gratter ceux dont la peau ou la langue les démangent. C’est une blague, elle ne grattera que la chevelure de cette dame, l’hiver, pour qu’elle reste lisse et brillante. D’ailleurs, ajouta-t-il, je peux me retirer dans le duvet de mes cogitations notamment cartésiennes : « Je pense donc je suis » deviendra si vite possible. « Je (me) dépense, donc je ne serai plus », sinon un beau souvenir pour tous ! Il m’attend une nuit de rêve ! Et son orgueil douillet s’est laissé humecter par le nectar d’une immense lune bleue. Je l’ai retrouvé dans une flaque glacée de pépins d’une nuit cruellement belle... L’amour pour la lune lui a fait perdre sa tête, mais il a retrouvé son coeur. 
 
En espérant que notre amitié acquerra l’intensité d’un alcool divin et que mon oeuvre ne vous (en) déplaise, je vous souhaite, cher Roberto, une merveilleuse année 2010 et une abondante francofolie avec tous les adolescents du monde ! » 
 
(Nouvelles N°1 Calota Valentin, VIIe A, CNTV, Targu Jiu - Prof. coord.: Calota Rodica ROUMANIE - Fait à Targu Jiu, le 7 janvier 2010) 
 
ROBERTO  
« Lngue vie à toi, Valentin Belleplume ! »  
 
Les trois papillons font une révérence puis s’envolent par la fenêtre… 
 
Roberto s’endort aussitôt après… 
 
FIN DE LA SCENE 8 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
EPILOGUE 
 
Quelques minutes plus tard… 
 
Roberto dort encore, son chapeau noir repose à coté de lui… 
 
MISS MARYL, entre dans la cabine, une coupe de vin à la main  
Vous êtes toujours endormi, Roberto ? 
 
Roberto (plongé dans un long sommeil) ne répond pas 
 
MISS MARYL, s’approche de l’écran de l’ordinateur, sa coupe de vin à la main  
C’est bientôt l’heure du repas ! (Un temps) Rien à faire, il n’entend pas. Il faut que je trouve une solution pour le décamper du lit. Qu’est-ce qui pourrait bien le réveiller ? Une petite coupe de « Champinelle » , Roberto ? Il est très délicieux. Zut alors !  
 
Roberto (plongé dans un long sommeil) ne répond pas 
 
MISS MARYL, les yeux collés sur l’écran de l‘ordinateur, sa coupe de vin à la main  
Je crois bien que vous avez reçu un message urgent, Roberto ?! 
 
ROBERTO, sursaute du lit 
Qui ? Que ? Quoi ? Qui ça ? 
 
MISS MARYL, appuie sur la touche de l’ordinateur portable  
Je vois que Monsieur est très réceptif quand il s’agit de messages. 
 
ROBERTO, se recoiffe avec son grand chapeau noir  
Youpi ! J’adore recevoir des Nouvelles ! Je vous écoute, Miss Maryl… 
 
MISS MARYL, les yeux collés sur l’écran 
Et moi qui vous croyais endormi à tout jamais dans les bras de la reine aux yeux de cristal… je constate qu’il suffit d’un message pour vous rendre la vie.  
 
ROBERTO, allongé sur le lit, les bras sous la tête 
Figurez-vous qu’en ce moment, les bonnes Nouvelles me font pousser des ailes : « Je suis heureux qui comme Ulysse de vivre un long voyage. »  
 
MISS MARYL, les yeux collés sur l’écran 
C’est bon signe pour la suite. 
 
ROBERTO, allongé sur le lit, les bras sous la tête 
De qui s’agit-il ? Quel pays ? 
 
MISS MARYL 
La Segnorita Adriana vous fait savoir qu’elle passe ses grandes vacances dans le sud de l’Argentine et qu’elle sera bientôt en mesure de vous adresser des photos… néanmoins, elle rencontre un petit problème en ce moment qu’elle voudrait vous exposer… 
 
ROBERTO, allongé sur le lit, les bras sous la tête 
Les grandes vacances en Argentine, dites-vous ? En êtes-vous certaine, Miss Maryl ? Nous ne sommes qu’au mois de février.  
 
MISS MARYL 
Dans l’hémisphère sud, les élèves et les professeurs sont en vacances depuis décembre. C’est l’hiver à Santiago del Estero comme partout ailleurs en Argentine.  
 
ROBERTO 
J’ai entendu dire que, là-bas, les hivers sont différents de chez nous. Il parait que les habitants fêtent Noël et la Nouvelle année sous le soleil des tropiques.  
 
MISS MARYL 
Tout dépend où les habitants de l’hémisphère sud sont situés. Dans le sud de l’Argentine, il fait très froid. Les températures polaires peuvent avoisiner les moins 20 degrés.  
 
ROBERTO 
Je vous remercie pour ce cours de géo, Miss Maryl. Si nous revenions plutôt au message de la Segnorita Adriana : que dit-elle encore ? Elle va bien, j’espère ? 
 
MISS MARYL, lit le message 
« En décembre dernier, mes élèves m’ont rapporté de Roumanywood un fabuleux trésor…  
 
ROBERTO, réfléchis, allongé sur le lit, les bras sous la tête 
Ses élèves lui ont rapporté un fabuleux trésor de Roumanywood… poursuivez, je vous prie. 
 
MISS MARYL, lit le message 
« Un vilain garçon a voulu s’approprier du trésor… alors, il a fallu que je m’enfuis de Santiago del Estero pour aller cacher le trésor… »  
 
ROBERTO, réfléchis, allongé sur le lit, les bras sous la tête 
Adriana s’est enfuie pour aller cacher le trésor… mais encore ?  
 
MISS MARYL, poursuit la lecture du message 
« Depuis deux mois, je suis un petit inquiète… » 
 
ROBERTO 
Dans quel pétrin la Segnorita s’est-elle fourrée ?  
 
MISS MARYL, poursuit la lecture du message 
« Maintenant, je suis cachée dans une station balnéaire située dans le sud de l’Argentine où j’y passe malgré tout des vacances agréables en compagnie de mes nouveaux amis,… mais ils sont quelques peu chamboulées depuis le retour du vilain garçon qui me recherche dans toute la ville… » 
 
ROBERTO 
Cela ne s’appelle plus vraiment des vacances. 
 
MISS MARYL, poursuit la lecture du message 
« Heureusement que le trésor de Roumanywood se trouve dans un endroit sûr sous la surveillance de la mouette ! Gros bisous d’Adriana. » (Elle réfléchit) Je crois bien que notre ami rencontre un problème !? Il va falloir faire quelque chose, Roberto. 
 
Miss Maryl appuie sur une touche de l’ordinateur qui laisse échapper des petites bulles rouge en forme de cœurs… 
 
ROBERTO 
C'est-à-dire que je suis en vacances… et comme vous le savez, ces temps-ci, j’ai grand besoin de repos. Et puis, que faire ? On ne peut pas remettre ce voyage à plus tard. 
 
MISS MARYL, poursuit la lecture du message 
Vous n’allez pas abandonner votre amie d’Argentine. Elle a besoin de vous. Secouez-vous ! Il faut la tirer de ce pétrin.  
 
ROBERTO 
Vous savez bien que ce n’est pas possible, Miss Maryl. Nous sommes à bord d’une locomotive qui traverse le nord-est de la Jamaïque… nous ne pouvons rien faire pour Adriana… c’est beaucoup trop tard !  
 
MISS MARYL, réfléchit un instant 
Il y a peut-être une solution ?! 
 
ROBERTO 
Je resterai calme à votre place. La Segnorita Adriana est une grande fille, elle saura parfaitement se débrouiller sans moi.  
 
L’ordinateur laisse échapper des petites bulles rouges en forme de cœurs qui envahissent la cabine… certaines bulles de cœur s’échappent par la fenêtre, d’autres par la porte..  
 
FIN DE L’EPILOGUE 
 
FIN DE L’EPISODE 33 
 
A suivre dans 34-ième épisode (cliquez sur l'affiche ci-dessous) 
 
 
 
 
 
 
 
 


 

(c) emilien casali - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 21.12.2013
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